mercredi 11 février 2015

Sans titre 28182

Chaque mot que je ravale en était un pour toi
des gestes enfouis, à jamais retenus

Textures, mouvement, chaleur
porosités, mucus et soie

Je veux écrire ce qui ne se dit plus...

Une cirque, une fête; le brasier d'une forêt

Une entorse

Souvenir éperdu de moments gaspillés

jeudi 13 février 2014

Sans titre 181112

Douce retenue
Jeux de regards et absence de mots

À l'envers du temps ou à l'intérieur des lignes, chaque laborieux soupir m'a rapprochée de toi

La carcasse de mon corps à la taille de tes mains

dimanche 17 février 2013

Untitled 323

I hope for silence
I want forgiveness and oblivion

Who's to say what's right?
What's wrong? Are you bleeding?

You are a tattoo on my heart, burnt and stained
Scar tissue in my veins.

Shut up, shut up, you aren’t saying much

jeudi 14 février 2013

Parting ways


I dreamt of nightmares
Sex in dirty waters
Monsters swimming in the sewers

Teeth sinking in that rotting raw meat
Tearing away, Scream and run my way

Vampire, that’s what you think I should be
Red-Black-Glossy
Teeth grinding
Jaw clenched

You Suck

jeudi 7 février 2013

Blind sided and Heartbroken


So that’s it?


Je me saoule de comédies romantiques.  « Fall in love as often as you can.» (Practical Magic).  Il n’y a aucune autre manière de vivre. Comment sinon aurait-on autant de jolis souvenirs? Ces moments magiques où la littérature, le cinéma et la musique se rencontrent pour créer une scène d’amour mille fois vécue mais chaque fois nouvelle.

2h00 du matin. Un téléphone qui sonne.
-Viens me retrouver.
Silence.
L’attente, la peur et les fourmillements dans l’estomac, aux bouts des doigts et des orteils.
Puis, il y a la peur de tout perdre. Et l’éternité dans cette seconde où les lèvres se rencontrent, encore, pour la première fois.
Ensuite, la rage. Cette affreuse rage d’avoir les bras ballants et les mains vides.... après tout ça.

Il y a tellement de silence.

jeudi 31 janvier 2013

Les restes


Tes yeux me fuient, tes lèvres se ferment et je tombe à genoux en me retournant. Je te regarde partir et je ne peux rien faire pour te retenir.
Je cherche tes yeux mais ce ne sont pas les tiens.  Je cherche tes lèvres mais ce ne sont pas tes lèvres.  Que vais-je faire de mes mains et de mes mots? J’ai les mains qui s’enfoncent dans ces chairs immatérielles qui ne seront jamais les tiennes.
Ces chairs qui ne sont pas tes chairs.
Si je bouge, c’est pour trouver ton pas; si je bois, c’est pour le goût de tes lèvres et cette main qui se révèle soudain sur ma taille.
Il n’y a pas de frontières, tout est là devant. Il y a toi et moi, ton regard dans le mien et le liquide qui nous soude.
Du temps imaginé te retient et je garde l’espoir de te revoir encore et encore.